C dans l'air l'invitéMarina Carrère d'Encausse - Fin de vie : les députés à l'heure du choix

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Décryptage & investigation

10 min 23 s

Français

Tous publics Sous-titré

Disponible jusqu'au 26/06/2025

Ce mardi à l’Assemblée nationale, les députés votent en première lecture deux textes sur la fin de vie. L'un consensuel sur les soins palliatifs, l'autre très sensible sur la création d'une aide à mourir. La proposition de loi du député Olivier Falorni crée un «droit à l'aide à mourir». Pour être éligible, le demandeur doit remplir cinq conditions cumulatives : être majeur, de nationalité française ou résider de façon stable et régulière en , être atteint «d'une affection grave et incurable, quelle qu'en soit la cause, qui engage le pronostic vital, en phase avancée» ou «terminale» , présenter «une souf physique ou psychologique constante» qui «soit réfractaire aux traitements" et être "apte à manifester sa volonté".Ce texte divise, y compris au sein du gouvernement. Si la ministre de la Santé y est aujourd'hui favorable, et rassure sur le fait que "l'aide à mourir sera strictement encadrée, d'autres membres du gouvernement sont inquiets. Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, estime, lui, que cette proposition de loi est "un texte d'abandon", et le Premier ministre François Bayrou, ce matin, a affirmé que s'il était député il se serait abstenu, craignant des dérives possibles. Il dénonce notamment le "délit d'entrave" prévu par le texte. "Ce n'est pas une entrave que d'essayer de persuader quelqu'un de vivre", a-t-il affirmé.Marina Carrère d'Encausse est médecin et journaliste pour 5 et Culture. Elle incarne le documentaire "Fin de vie : pour que tu aies le choix", disponible sur .tv.En savoir plus
Diffusé le 27/05/2025 à 17h26 - Disponible jusqu'au 26/06/2025
Ce mardi à l’Assemblée nationale, les députés votent en première lecture deux textes sur la fin de vie. L'un consensuel sur les soins palliatifs, l'autre très sensible sur la création d'une aide à mourir. La proposition de loi du député Olivier Falorni crée un «droit à l'aide à mourir». Pour être éligible, le demandeur doit remplir cinq conditions cumulatives : être majeur, de nationalité française ou résider de façon stable et régulière en , être atteint «d'une affection grave et incurable, quelle qu'en soit la cause, qui engage le pronostic vital, en phase avancée» ou «terminale» , présenter «une souf physique ou psychologique constante» qui  «soit réfractaire aux traitements" et être "apte à manifester sa volonté".
Ce texte divise, y compris au sein du gouvernement. Si la ministre de la Santé y est aujourd'hui favorable, et rassure sur le fait que "l'aide à mourir sera strictement encadrée, d'autres membres du gouvernement sont inquiets. Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, estime, lui, que cette proposition de loi est "un texte d'abandon", et le Premier ministre François Bayrou, ce matin, a affirmé que s'il était député il se serait abstenu, craignant des dérives possibles. Il dénonce notamment le "délit d'entrave" prévu par le texte. "Ce n'est pas une entrave que d'essayer de persuader quelqu'un de vivre", a-t-il affirmé.
Marina Carrère d'Encausse est médecin et journaliste pour 5 et Culture. Elle incarne le documentaire "Fin de vie : pour que tu aies le choix", disponible sur .tv.
Présenté par :
Caroline Roux, Axel de Tarlé
Maison de production :
Télévisions / Maximal Productions